Fac-similés de documents graphiques
Comme son nom l’indique, le « fac-similé » imite l’original. S’il s’en approche sous plusieurs aspects, notamment esthétique, le fac-similé produit par l’Atelier du Lys en diffère également par deux points : son support est un support contemporain, et sa technique l’est tout autant, puisqu’il s’agit d’impressions à jet d’encre pigmentaire.
Pour permettre une appréciation et une lecture qualitatives de ces reproductions, des relevés colorimétriques, un travail de retouche numérique et de nombreux tests d’impressions sont nécessaires pour se rapprocher des originaux. L’Atelier du Lys imprime sur des papiers de divers grammages et textures, mais également sur d’autres supports comme par exemple le papyrus et le parchemin. Pour plus de réalisme, les documents sont façonnés et patinés à la main.
Fac-similé sur papyrus d’un acte royal mérovingien, VIIe siècle
Archives nationales de Paris, Paris (2022)
Ce document de grand format (34 x 93 cm) est un précepte de Clovis II, qui confirme le privilège accordé à Saint-Denis par l’évêque de Paris, en 654.
Il figure dans le parcours d’exposition permanente des Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine.
Fac-similé sur parchemin de la Charte de la Décapole, XIVe siècle
Archives municipales, Colmar (2023)
Cette charte officialise la création de la Décapole, une organisation politique qui rassemblait dix villes alsaciennes. Elle est rédigée sur parchemin et authentifiée par dix sceaux pendants, dont huit sont encore présents.
Les Archives municipales de Colmar ont commandé une copie à l’identique pour préserver l’original, dont la manipulation est délicate.
Fac-similés sur parchemin de la Charte de commune de Compiègne, 1153
Archives municipales, Compiègne (2024)
La Charte de commune de Compiègne a été accordée par le roi Louis VII en 1153. Il s’agit d’un serment d’alliance garantissant aux habitants le droit de s’unir et de constituer une communauté avec des règles et protections mutuelles.
Pour préserver l’original, l’Atelier a produit deux fac-similés sur parchemin : l’un pour les Archives de Compiègne et son agglomération et l’autre pour la Bibliothèque de Compiègne.
Fac-similé sur papier vergé du Testament B de Victor Hugo, 31 août 1881
Archives nationales, Paris (2022)
« Je donne cinquante mille francs aux pauvres de Paris. »
Ce document figure dans le parcours d’exposition permanente des Archives nationales à Pierrefite-sur-Seine.
Fac-similé sur papier des armoiries de David, rehauts dorés, 1808
Musée de la Légion d’honneur, Paris (2025)
David, peintre officiel de Napoléon 1er, a peint « Le sacre de Napoléon ».
L’exposition de ce tableau est l’événement du Salon de 1808 ; Napoléon, voyant l’œuvre terminée, témoigne de sa satisfaction en promouvant l’artiste, qui est fait officier de la Légion d’honneur.
Fac-similé sur papier d’une feuille volante anatomique avec volvelles, 1572
Bibliothèque de l’Académie nationale de médecine, Paris (2024)
Conservée à la Bibliothèque de l’Académie nationale de médecine, cette planche anatomique a été éditée en 1572 à Nuremberg par Hanns Weigel Formschneider, tailleur de formes, graveur, imprimeur, peintre de lettres et éditeur allemand.
La superposition de volvelles permet de mettre en relief les rapports et dispositions relatives des organes du corps humain. Planche destinée aux étudiants en médecine, les organes et leurs fonctions sont précisément décrits.
Fac-similé sur papier du discours de Simone Veil, 16 novembre 1974
Archives nationales, cycle Les Remarquables, Paris (2024)
Quelques feuillets de la version dactylographiée et annotée du discours de Simone Veil du 16 novembre 1974. Elle défendait, à la tribune de l’Assemblée nationale, le projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
Fac-similé sur papier d’un portrait de Jacques Doucet
Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Paris (2025)
Épreuve contact réalisée et signée par Man Ray du grand couturier et collectionneur Jacques Doucet avec son chien.
Jacques Doucet et Man Ray se rencontrent en 1922 grâce à André Breton. Jacques Doucet, grand mécène des surréalistes, collectionne les œuvres de Man Ray, et lui confie en 1925 le soin de réaliser son portrait photographique.